La jeunesse s’adonne constamment à pratique du sport et des activités de loisir, en ville comme en milieu rural. Ces activités sont quelques fois encadrées par des institutions publiques, communautaires; elles se font également dans des cadres initiés par eux-mêmes. En milieu traditionnel, les jeux de divertissement et socioéducatifs sont des moyens d’épanouissement des jeunes. Parmi les nombreux jeux, les disciplines sportives introduites par la colonisation font partie du répertoire de jeux. Les loisirs des jeunes ont été fortement influencés par les schémas culturels véhiculés dans un premier temps par la radio, le cinéma et ensuite par la télévision. Les loisirs et les activités extrascolaires sont essentiels dans la prise en charge efficiente des jeunes, surtout ceux qui sont issus des milieux défavorisés et ruraux. Les manifestations de loisir sont nombreuses. Ces festivals visent à offrir des moments de loisir. Les activités sont presque identiques : musique, danse, cérémonies rituelles, conférences-débats, expositions d’arts.
La crise a provoqué l’arrêt de plusieurs activités de loisir dans les villages et les quartiers, où les jeunes organisent des jeux de cartes (belote), des danses populaires (Balani sow), des rencontres de football pour se divertir. Avec l’insécurité grandissante, dans les villages et les villes moyennes, les activités de loisir sont aux arrêts par craintes d’attaques terroristes. Même les cérémonies de mariage et de baptême sont réduites au strict minimum.
Les rencontres de football entrainent de nombreux spectateurs, que se soit des compétitions officielles ou d’amateurs. La jeunesse trouve se fait loisir en regardant les matches ou en jouant. Le baskeball aussi est aimé par une partie de la jeunesse qui la pratique allègrement.
Le loisir et le sport des jeunes maliens dans un contexte de crise sécuritaire : actions des acteurs institutionnels, communautaires et individuels
youssouf karambe