La marginalisation de la jeune fille dans le système éducatif est une réalité au Nord-Cameroun. Pour lutter contre ce fléau, les pouvoirs publics camerounais ont adopté une batterie de mesures. Il s’agit notamment de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, La Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et de la Constitution. Malgré cette volonté politique, l’on assiste à une forme de résistance au changement. Celle-ci se manifeste à travers le refus d’envoyer ou le retrait de la jeune fille de l’école occidentale. Cette inégalité hypothèque souvent l’avenir de la fille du septentrion. Ce qui porte un coup au principe de l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, tant souhaité par l’ONU à travers les ODD. Le développement étant un idéal qui requiert une synergie d’actions de tous les acteurs de la société, l’on comprend le retard accusé par la partie septentrionale. C’est ainsi que la question de la sous-représentativité de la gent féminine se pose avec acuité. Dès lors, en quoi est-ce que la sous-scolarisation de la jeune fille constitue un facteur de cette inégalité ? Dans quelles mesures est-ce que la sous-scolarisation de la jeune fille impacte le processus de développement au Nord du Cameroun ? Pour tenter d’apporter des réponses à cette problématique, la méthodologie repose sur l’exploitation des travaux spécialisés et des données de terrain. Ce qui aboutit à la conclusion selon laquelle, la marginalisation de la jeune fille au niveau du système éducatif est un mal qui ralentit le développement local au Nord-Cameroun. Pour mieux comprendre cette discrimination, il est nécessaire d’analyser d’abord, le contexte de son émergence ensuite, d’étudier son impact sur le développement local et enfin, d’examiner les mesures étatiques pour combattre la sous-scolarisation de la jeune fille au Nord-Cameroun.
No seu romance de estreia Os Pretos de Pousaflores (2011), Aida Gomes constrói uma amálgama mnemônica que atravessa, a nível espacial, Angola e Portugal, enquanto na dimensão temporal, de forma transversal, perpassa vários momentos, incluindo o período colonial, a independência nacional de Angola e a pós-revolução portuguesa. As personagens, mal preparadas, são lançadas nesta viragem histórica, marcada por deslocamentos, bifurcações e agitações em todos os sentidos. Neste contexto, as memórias individuais assumem características semelhantes, tornando-se uma matéria polifónica, polissémica e multifacetada, essencial para compreendermos e abordarmos várias questões não resolvidas ou ainda latentes que essa época histórica particular legou às gerações presentes e futuras. É precisamente neste sentido que este trabalho propõe uma análise das diferentes vozes mnemônicas inscritas no romance, a partir de uma perspetiva pós-colonial, visando questionar problemáticas como as violências de gênero, o saudosismo dos colonizadores e a desilusão enfrentada pela comunidade afrodescendente na sociedade europeia.
Este artigo analisa a trajetória biográfica de José Antônio de Jesus, um professor negro que iniciou sua vida pública no estado de Goiás, Brasil entre o final do século XIX e início do XX. Com ênfase na análise documental, perseguimos as contradições existentes nas obras que narram a sua vida no Sertão do Brasil Central. Nascido na cidade de Diamantina – MG, José é descrito como filho de um homem que enriqueceu por meio da mineração. De sua mãe, nada é dito. Segundo FRANÇA (1998), ainda na infância, José teria ficado órfão e ao ter sido entregue pelas tias ao Bispo de Diamantina, recebeu formação rígida e erudita. Quando jovem, José teria assumido o sobrenome materno “de Jesus” como forma de honrar a memória da mãe. José Antônio de Jesus foi professor, jornalista, político e pai de Leodegária de Jesus, primeira mulher a publicar um livro de poemas em Goiás. A pesquisa se deu por meio da abordagem teórico-metodológica da micro-história, bem como pela revisão bibliográfica de textos memorialísticos, materiais de imprensa, registros fotográficos e registros paroquiais. Por fim, verificou-se a ausência do uso de fontes documentais que comprovem as informações apresentadas pelos autores memorialistas, em especial, no que diz respeito à sua filiação e ascendência negra.
Está comunicación pretende acercar reflexiones de espacios no hegemónicos en diálogos igualitarios en la cooperación universitaria, valores, prácticas y empatía generadoras de conocimientos. Entre agosto – noviembre de 2024 se realiza una etnografía en el campo de la cooperación universitaria extraeuropea financiado por vicerrectorado de relaciones institucionales y cooperación y Acción Exterior (Cabildo de Tenerife). La estancia, asociada al Programa de Pós Graduação em Antropología UFC-UNILAB para conocer el trabajo con estudiantes africanos diaspóricos, conocer los TCC (Trabalho de Conclusão de Curso) de estudiantes africanos para su materialización y desarrollo. Este proceso lleva a una serie de reflexiones sobre el quehacer antropológico. Se analizaron, principalmente, las corporalidades de quienes emiten los discursos en esta universidad multicultural donde conviven estudiantes internacionales africanos, brasileños, indígenas, quilombolas, gitanos, LGTBIQAPN+, etc. Quien investiga es peruano, migrante hace 20 años en Canarias, con marcadores fenotípicos andinoamericanos investigando africanidades desde una universidad anacrodecolonial española en Brasil. Los discursos que surgen entre el "de dónde eres" y el "de dónde vienes" ¿qué discurso traes? O la colonización de las epistemologías marcará el devenir de esta cooperación académica donde se manifiestan anacronismos de colonización en el territorio geopolítico de Canarias y los compromisos que ambas regiones tenemos en África.
La Universidade da Integração Internacional da Lusofonia Afro-Brasileira UNILAB (Ceará) cumple una función de reparación histórica ante el tráfico esclavista en el Atlántico. Aunque Brasil no es "Occidente" desde la mirada occidental, pero si para los discursos del sur, desempeña un papel crucial en el sur global (BRICS) y en la generación de epistemologías contracoloniales. Por otro lado, la Universidad de La Laguna, en Canarias, políticamente española y geográficamente africana ha estado desconectada de África y es ahora cuando invierte recursos en construir una identidad entre Europa, África y América, enfrentando su legado colonial anacrónico
LES LANGUES EN AFRIQUE ET L´EUROCENTRISME: COMMENT RESOUDRE LE CONFLIT POUR UN DEVELOPPEMENT HARMONIEUX
L'Afrique est un continent d'une richesse linguistique exceptionnelle, abritant plus de 2000 langues. Ces langues appartiennent à plusieurs grandes familles linguistiques, notamment les langues afro-asiatiques, nilo-sahariennes, nigéro-congolaises et khoïsan. Chaque langue porte en elle des éléments essentiels de la culture, de l’histoire et de l’identité des peuples africains. Cependant, cette diversité linguistique a souvent été négligée ou marginalisée en raison de l'héritage colonial et de l'influence persistante de l’eurocentrisme.
L’eurocentrisme, en tant que vision du monde qui place l’Europe et sa culture au centre de la compréhension de l’histoire et du développement humain, a eu un impact profond sur les langues en Afrique. Pendant la période coloniale, les puissances européennes ont imposé leurs langues, comme le français, l'anglais, le portugais et l'espagnol, comme langues administratives, éducatives et commerciales. Ces langues coloniales sont devenues les langues officielles dans la plupart des pays africains après leur indépendance, reléguant ainsi les langues africaines au second plan.
Cependant, de nombreuses initiatives contemporaines cherchent à revitaliser et à promouvoir les langues africaines. Des pays comme le Sénégal et le Rwanda mettent en œuvre des politiques pour encourager l’usage des langues nationales dans l’éducation et l’administration. Il existe également un mouvement croissant pour créer des outils numériques et des contenus en langues africaines afin de les adapter aux réalités contemporaines et technologiques.
Nous aborderons les aspects suivants:
Comprendre le Conflit Linguistique : Langues Africaines vs. Eurocentrisme
L’importance des langues dans le développement
Politiques linguistiques inclusives : Cas d’études
L’éducation multilingue et la formation des enseignants
Le rôle des technologies numériques dans la promotion des langues africaines
Défis liés à l’intégration des langues africaines
La coopération régionale et internationale