Quand Jean Genet écrit Les Nègres (1958), Les Paravents (1961) et Un captif amoureux (1986), il sait que son geste s'inscrit dans un paysage politique fort : l'Algérie et la Palestine.
Il ne savait pas que ses pièces seraient toujours jouées en 2024 dans le monde entier.
Il ignorait également qu'on le relirait à la lumière des études postcoloniales.
La représentation des cheveux noirs et arabes participe d'une théâtralité où l'esthétique se conjugue avec le politique.
Jean Genet : “Des Black Panthers aux Nègres et aux Paravents” : chevelure, théâtralité et perspectives postcoloniales
agnes vannouvong
elena zapponi